samedi 26 octobre 2013

Je deviens une lapine!

Le 10 novembre prochain, je serai une lapine pour la première fois!

Pour ceux qui ne comprennent pas, dans les courses organisées, il y a habituellement des lapins. Ces lapins sont des coureurs qui ne sont pas là pour faire le meilleur temps qu'ils peuvent sur une distance mais qui sont plutôt là pour traverser le fil d'arrivée dans un temps pré-déterminé. De cette façon, les personnes qui se fixent le même objectif de temps d'arrivée peuvent suivre le lapin et se fier à sa cadence de course en sachant qu'il les mènera au bout du parcours dans le temps voulu!

Au fond, c'est comme les montres GPS mais en humains!

Je serai donc lapine de 2 h 15 au Demi-marathon des microbrasseries de la Vallée du Richelieu! (Désolée si mon billet d'aujourd'hui vous donne envie de vous inscrire, c'est malheureusement complet depuis des lustres!)

C'est un peu stressant, faire la lapine! Il y a des coureurs qui vont compter sur moi, il faut que je sois super régulière dans ma cadence de course et que je m'habitue à courir au bon rythme pour traverser le fil d'arrivée en 2 h 15. Il va aussi falloir que je parle tout au long des 21 km pour motiver mes troupes! Mais surtout, ma vitesse de lapine, c'est beaucoup plus lent que ma vitesse d'entraînement habituelle!

J'ai testé pour la première fois cette vitesse de lapine, cette semaine. C'était un peu curieux... C'était... C'était  le fun!! Je courais mais sans prétention de me dépasser, de battre un quelconque record en entraînement, sans le stress de la vitesse, sans vouloir aller plus vite... C'était simplement un séance de course! Je partais pour 6 km, j'en ai ajouté un 7e même si je manquais de temps et que j'allais arriver en retard au travail, simplement parce que j'avais du plaisir. J'avais à peine chaud, je n'étais pas essoufflée ou presque, je ne faisais que courir en pensant à ne pas aller trop vite.

Ça vous change vos réflexes d'entraînement, ça, les amis!

Je pense que cette job de lapine va me faire du bien! On est tous pareils, je pense. On court et on est, en quelque sorte, toujours en compétition avec nous-mêmes. On se compare avec hier, on veut s'améliorer, courir mieux, plus vite... On se pousse tout le temps. Des fois, on perd un peu de vue la chance que c'est de courir et le bien-être que ça nous apporte, peu importe le nombre de secondes retranchées depuis notre dernière course... Je pense que ça va m'aider à remettre mon focus sur ce qui est vraiment important!

Alors, jusqu'au 10 novembre, je n'ai plus le droit de courir vite! Je cours à ma cadence de lapine et... J'en profite! :)

A+ les athlètes!

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